Le rôle du maréchal-ferrant dans les courses de chevaux

 

« Pas de pied, pas de cheval »
A l’époque où l’armée était à cheval, le militaire cavalier savait bien combien les pieds de son cheval étaient primordiaux pour mener à bien ses missions.
Il en est de même pour le cheval de course qui voit sa masse de 600kg reposer sur quatre petits sabots. D’où l’importance cruciale du maréchal-ferrant qui doit par l’exactitude de son travail procurer un maximum de confort au coursier.
Avant chaque course de galop, de petits fers en aluminium ne pesant pas plus de 70gr sur mesure, seront posés sur les quatre pieds du cheval. En effet, dans les courses hippiques, les fers sont obligatoires au galop, ce qui n’est plus le cas dans les courses de trot.
Au trot, l’entraîneur a la possibilité de courir son cheval dans les courses PMU ferré des quatre pieds, déferré des antérieurs uniquement, déferré des postérieurs uniquement ou déferré des quatre pieds.

Pourquoi déferrer un cheval au trot dans les courses PMU ?

Une nouvelle fois, tout est question de confort au niveau des pieds, pour donner au cheval le maximum de souplesse sur la piste. Si les professionnels du trot se sont aperçus que certains chevaux couraient mieux sans leurs fers, ce n’est pas une généralité. Tout dépend en effet de la qualité des pieds et de la sensibilité du cheval.
En définitive, le constat est qu’un cheval déferré sera plus léger dans ses allures et donc plus souple, donc mieux en course. Pourtant, les entraîneurs de trot ne défèrent pas systématiquement un cheval dans toutes les courses, même si celui-ci se montre plus à son affaire pieds nus. Cette opération est souvent réservée pour le jour J, au départ d’une course visée. D’où l’intérêt pour le parieur turf de bien analyser quand et comment un trotteur sera déferré.

 

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