La grippe aviaire et la santé humaine

La grippe aviaire, bien que principalement une maladie des oiseaux, représente également une menace sérieuse pour la santé humaine. Cette maladie a le potentiel de provoquer des pandémies mondiales et de causer de graves problèmes de santé publique. 

Transmission du virus de la grippe aviaire à l’homme

La transmission du virus de la grippe aviaire à l’homme peut se produire de différentes manières. La principale voie de transmission est le contact direct avec des oiseaux infectés, leurs excréments ou des surfaces contaminées par le virus. Les personnes travaillant dans les élevages de volailles, les marchés aux oiseaux et les abattoirs sont particulièrement exposées au risque d’infection.

La transmission entre humains est rare, mais elle peut se produire lors d’un contact étroit avec une personne infectée, notamment en cas de soins prodigués sans protection adéquate. 

À ce jour(2023), la plupart des cas d’infection humaine par la grippe aviaire ont été causés par le virus H5N1, mais d’autres souches, telles que H7N9 et H5N6, ont également infecté des personnes.

Symptômes et traitement chez l’homme

Les symptômes de la grippe aviaire chez l’homme peuvent varier en fonction de la souche virale et de la gravité de l’infection. 

Les symptômes initiaux sont souvent similaires à ceux de la grippe saisonnière, tels que la fièvre, la toux, les maux de gorge, les douleurs musculaires et la fatigue. Cependant, chez certaines personnes, la maladie peut rapidement évoluer vers une pneumonie virale sévère, une insuffisance respiratoire aiguë et, dans les cas les plus graves, la mort.

Le traitement de la grippe aviaire chez l’homme repose principalement sur l’utilisation d’antiviraux, tels que l’oseltamivir (Tamiflu*) et le zanamivir (Relenza*). Ces médicaments sont plus efficaces lorsqu’ils sont administrés dans les 48 heures suivant l’apparition des symptômes. Les personnes atteintes de la grippe aviaire peuvent également bénéficier de mesures de soutien, telles que l’oxygénothérapie, la réhydratation et le traitement des complications, telles que les infections bactériennes secondaires.

Il est essentiel de prendre des mesures préventives pour réduire le risque de transmission de la grippe aviaire à l’homme. Les travailleurs exposés aux oiseaux et aux volailles doivent suivre des pratiques de biosécurité rigoureuses, porter un équipement de protection individuelle et éviter tout contact direct avec les oiseaux malades. Les autorités de santé publique doivent également mettre en place des systèmes de surveillance et d’alerte.

Prévention des infections humaines

La prévention des infections humaines par le virus de la grippe aviaire est un enjeu crucial pour protéger la santé publique et minimiser l’impact de cette maladie sur nos vies. Il est essentiel d’adopter des pratiques sûres pour éviter la propagation du virus et garantir la sécurité de tous. Dans cette section, nous aborderons les mesures préventives clés, notamment la manipulation et la consommation sécurisées des produits avicoles et l’utilisation de matériel de protection.

Manipulation et consommation sécurisée des produits avicoles

La grippe aviaire ne se transmet pas facilement par la consommation d’aliments, mais il est important de respecter les bonnes pratiques d’hygiène et de manipuler les produits avicoles de manière appropriée pour minimiser les risques. 

Voici quelques conseils pour une manipulation et une consommation sécurisées des produits avicoles :

  • Toujours bien cuire les viandes de volaille et les œufs : la cuisson à une température interne d’au moins 70°C  tue le virus de la grippe aviaire.
  • Éviter le contact entre les viandes crues et les autres aliments pour prévenir la contamination croisée.
  • Se laver les mains avec du savon et de l’eau chaude (pendant 20 secondes au moins)  après avoir manipulé des produits avicoles crus.
  • Nettoyer et désinfecter régulièrement les surfaces de travail, les ustensiles et les planches à découper utilisés pour préparer les produits avicoles.

Utilisation de matériel de protection

Pour les personnes en contact étroit avec des volailles, telles que les travailleurs avicoles, les éleveurs ou les vétérinaires, il est crucial d’utiliser un équipement de protection individuelle (EPI) pour minimiser le risque d’infection par la grippe aviaire. 

Voici quelques recommandations pour l’utilisation de matériel de protection :

  • Porter des gants en latex ou en nitrile lors de la manipulation d’oiseaux malades ou morts, ou lors de la manipulation de matériel contaminé.
  • Utiliser des masques de protection respiratoire (de type N95 ou équivalent) pour éviter l’inhalation de particules virales en suspension dans l’air.
  • Porter des lunettes de protection pour protéger les yeux des projections de matières infectées.
  • Mettre des combinaisons jetables ou des vêtements de protection spécifiques lorsqu’on travaille dans des zones infectées ou potentiellement infectées.
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La grippe aviaire nous menace-t-elle?

Chez les mammifères 

A l’heure actuelle ( 2023) ,le virus H5N1, communément appelé la grippe aviaire, affecte également les mammifères à un rythme sans précédent. Des espèces comme les mouffettes, les ours, les phoques, les renards, les visons et même les dauphins sont touchées par cette épidémie. 

Les infections sporadiques chez les mammifères sont signalées depuis 20 ans, mais le virus semble maintenant se propager entre les mammifères au lieu de se limiter à des mammifères individuels infectés par la consommation d’un oiseau infecté. 

C’est un nouveau fait qui inquiète les scientifiques, car si le virus mute ou est muté pour se propager parmi les mammifères, le passage à l’homme n’est peut-être pas loin. 

Mise à jour du 27 avril 2023

La grippe aviaire peut infecter et causer la mort de chats et de chiens qui mangent des oiseaux atteints de la maladie.Dans les États du Nebraska, du Wyoming et de l’Oregon, six chats sont morts, ainsi qu’au moins un chien au Canada.

Les chats vivaient sur des terres agricoles rurales et mangeaient probablement des oiseaux infectés par la grippe aviaire, devenant rapidement léthargiques et développant des problèmes respiratoires et des yeux infectés.

Les propriétaires et les vétérinaires ont craint dans un premier temps que les chats aient été exposés à une toxine, telle que la mort-aux-rats, jusqu’à ce que des biopsies révèlent la présence de la grippe aviaire. La maladie cause également des dommages neurologiques qui rendent difficile le déplacement des chats car ils éprouvent des tremblements, des convulsions et des difficultés à marcher.

Cependant il y a des millions de chats aux États-Unis, et il n’y a qu’une poignée de cas confirmés. Donc cette maladie est malgré tout très rare.

Et les humains ?

En 2022,selon  le CDC , 50 cas de grippe aviaire chez l’homme ont été déclarés dans sept pays, bien que ces infections soient extrêmement rares.

Cependant, selon la mise à jour du CDC au mois de  mars 2023, les virus HAIP (H5N1) actuellement en circulation chez les oiseaux et les volailles, ainsi que chez les mammifères, n’ont pas la capacité de se lier facilement aux récepteurs qui prédominent dans les voies respiratoires supérieures de l’homme. 

Par conséquent, le risque pour le public lié aux virus de l’HAIP A(H5N1) reste faible. Néanmoins, la prévalence mondiale de ces virus chez les oiseaux sauvages et les volailles rend probable la persistance d’infections sporadiques chez l’homme, ce qui souligne la nécessité d’une surveillance continue et de préparation.

Des experts canadiens s’inquiètent cependant de la grippe aviaire, craignant qu’elle ne se transforme en pandémie humaine

La souche actuelle, connue sous le nom de clade H5N1 2.3.4.4b, a infecté un nombre record d’oiseaux et de mammifères en Amérique du Nord et du Sud. 

Bien que les cas humains restent rares, le professeur Shayan Sharif de l’Ontario Veterinary College a averti que le virus « prend de l’ampleur » et devient de plus en plus une menace pour l’homme. Il estime que le virus a le potentiel de devenir un virus pandémique avec un taux de mortalité beaucoup plus élevé que celui du COVID-19, si des pièces du puzzle se mettent en place pour que le virus devienne transmissible à l’homme.

Quelle attitude adopter pour l’avenir ? 

Il est important de prêter attention aux récits qui vont émerger concernant la grippe aviaire !! 

Si cette maladie devient une épidémie ou une pandémie humaine, les autorités sanitaires pourraient proposer une solution similaire à celle utilisée pour le COVID-19 : c’est-à-dire se faire vacciner. 

Toutefois, compte tenu des effets indésirables des vaccins à ARNm contre le COVID-19, peut-on vraiment croire que les vaccins accélérés contre la grippe aviaire seront plus sûrs ou plus efficaces ? 

Les États-Unis et d’autres pays stockent déjà des vaccins contre le H5N1 « au cas où », ce qui est révélateur.

Bien que certains vaccins traditionnels soient prévus, des vaccins à ARNm modifiés pour cibler le H5N1 sont également envisagés, et il ne sera probablement pas nécessaire de les soumettre à des tests supplémentaires en plus de ceux qui ont déjà été effectués pour les vaccins COVID. 

Cependant, les récentes tentatives de fabrication d’un vaccin antigrippal à base d’ARNm ont été un échec !! 

Si une pandémie se déclarait, les fabricants de vaccins délaisseraient la production de vaccins contre la grippe saisonnière pour se concentrer sur les vaccins adaptés à la nouvelle épidémie, en fonction des besoins.

Les données sur l’efficacité de la protection des vaccins contre l’infection seraient recueillies en temps réel.

Cependant, penser qu’un vaccin à base d’ARNm contre une grippe aviaire sera plus sûr que les vaccins contre le COVID-19 serait extrêmement naïf. 

De ce fait ,il est important de rester vigilant et critique face aux récits qui seront présentés si la grippe aviaire se propage chez les humains.

Un conseil

Comme première mesure de prévention de base, optimisez votre taux de vitamine D : la fourchette idéale se situe entre 60 ng/ml et 80 ng/ml. Pour confirmer votre taux, il n’y a aucun moyen de le connaître sans faire une prise de sang. 

Conclusion 

La grippe aviaire est bien plus qu’une simple maladie affectant les oiseaux. Elle représente un enjeu majeur pour les éleveurs, l’industrie avicole et, dans certains cas, la santé publique. C’est pourquoi la prévention et la gestion de cette maladie revêtent une importance cruciale.Il est essentiel de prendre au sérieux la grippe aviaire et de tout mettre en œuvre pour la combattre efficacement.

Tout d’abord, les conséquences économiques de la grippe aviaire peuvent être dévastatrices. Les épidémies de grippe aviaire hautement pathogène provoquent souvent la mort d’un grand nombre de volailles, entraînant des pertes financières considérables pour les éleveurs. De plus, les restrictions commerciales imposées pour endiguer la propagation du virus peuvent également affecter les exportations et les importations de produits avicoles, avec des répercussions sur l’économie mondiale.

La prévention et la gestion de la grippe aviaire sont également essentielles pour protéger la santé animale et préserver la biodiversité. Les oiseaux sauvages, tels que les oiseaux migrateurs, peuvent être porteurs du virus et le propager à d’autres espèces, menaçant ainsi la diversité de la faune aviaire et l’équilibre des écosystèmes.

En outre, certains virus de la grippe aviaire peuvent infecter l’homme, provoquant des maladies parfois graves et mortelles. La transmission du virus à l’homme est rare, mais elle représente un risque réel, en particulier pour les personnes en contact étroit avec des volailles infectées. La prévention et la gestion de la grippe aviaire chez les oiseaux contribuent ainsi à réduire le risque d’infections humaines et à protéger notre santé.

Enfin, la grippe aviaire nous rappelle l’importance de la surveillance et de la recherche en matière de santé animale et de maladies infectieuses. Comprendre les mécanismes de propagation et d’évolution du virus est essentiel pour développer des stratégies de prévention et de traitement efficaces, et pour anticiper les risques potentiels liés à l’émergence de nouveaux virus.En somme, la prévention et la gestion de la grippe aviaire sont indispensables pour protéger notre économie, notre santé, la biodiversité et notre avenir. Ne sous-estimez pas l’importance de la grippe aviaire : restez informé, soyez vigilant et agissez pour prévenir cette maladie.

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